État des résultats prospectifs (non vérifié)
Pour l'exercice prenant fin le 31 mars 2017

Table des matières

Déclaration de responsabilité de la direction englobant le contrôle interne en matière de rapports financiers

La direction du Bureau de l'infrastructure du Canada est responsable des résultats prospectif, y compris de la qualité des hypothèses servant à l'établissement de cet état. L'état des résultats prospectif est fondé sur les meilleures informations disponibles ainsi que sur les hypothèses retenues en date du 25 janvier 2016 et tient compte des plans décrits dans le Rapport sur les plans et les priorités.

L'état des résultats prospectifs n'a pas été vérifié.

Original signé par :

Jean-François Tremblay
Sous-ministre

Date

Darlene Boileau
Dirigeante principale des finances

Date

Signé à Ottawa (Ontario)
Le 7 mars 2016

État des résultats prospectifs (non vérifié)
Pour l'exercice se terminant le 31 mars

(en milliers de dollars)

  Résultats projetés
de 2015-2016
Résultats prévus
de 2016-2017
Charges    
Des infrastructures publiques pour un Canada plus prospère 3 360 047 3 282 882
Services internes 30 145 27 833
Total des charges 3 390 192 3 310 715
Revenus    
Revenus divers 465 88
Revenus gagnés pour le compte du gouvernement (465) (88)
Total des revenus 0 0
Coût de fonctionnement net avant le financement et les transferts du gouvernement 3 390 192 3 310 715

Les notes complémentaires font partie intégrante de l'état des résultats prospectif.

Notes complémentaires aux états des résultats prospectifs (non vérifié)
Pour l'exercice se terminant le 31 mars

1. Pouvoir et objectifs

Le Bureau de l'infrastructure du Canada (INFC) a été créé en 2002 en tant qu'organisation distincte aux termes de l'annexe I.1 de la Loi sur la gestion des finances publiques. L'organisation est appelée couramment Infrastructure Canada.

INFC est financé essentiellement au moyen de crédits annuels et législatifs accordés par le Parlement du Canada et n'est pas imposable en vertu de la Loi de l'impôt sur le revenu. INFC relève du ministre de l'Infrastructure et des Collectivités.

INFC a été établi pour diriger les activités du gouvernement du Canada qui visent à régler les problèmes d'infrastructure grâce à des investissements stratégiques dans des actifs provinciaux, territoriaux et municipaux, des engagements dans des partenariats clés, et le développement et la mise en œuvre de politiques saines. Le décret 2004-325 autorise le ministre d'INFC à conclure des ententes de paiements de transfert et des contrats concernant des initiatives d'infrastructure au Canada.

Conformément au décret en conseil C.P. 2014-144, daté du 10 février 2014, la responsabilité ministérielle pour le groupe des ponts fédéraux de Montréal, qui comprend le projet de corridor du nouveau pont pour le Saint-LaurentNote de bas de page 1 et la supervision de la Société des Ponts Jacques-Cartier et Champlain incorporée (PJCCI), a été transférée du ministre des Transports au ministre de l'Infrastructure et des Collectivités, le 13 février 2014. La loi habilitante de ce projet, la Loi visant le nouveau pont pour le Saint-Laurent, a été adoptée le 19 juin 2014.

Le 4 novembre 2015, la responsabilité à l'égard de l'Autorité du pont Windsor-Detroit a été transférée du ministre des Transports au ministre de l'Infrastructure et des Collectivités. Cette société d'État est responsable du processus d'approvisionnement pour la conception, la construction, l'exploitation et l'entretien du nouveau pont international Gordie-Howe (appartenant au secteur public) entre Windsor (Ontario) et Detroit (Michigan), par l'entremise d'un partenariat public-privé.

Également depuis le 4 novembre 2015, le ministre de l'Infrastructure et des Collectivités a été désigné ministre responsable des affaires fédérales relatives à l'Initiative de revitalisation du secteur riverain de Toronto.

Depuis 2014-15 et au-delà, INFC réalisera son mandat en fonction d'un résultat stratégique et des services internes à l'appui de ses activités, tel que décrit ci-dessous.

Des infrastructures publiques pour un Canada plus prospère : Les principaux secteurs d'activités et les initiatives d'INFC sont regroupés en six programmes qui s'inscrivent dans ce résultat stratégique.

Services internes : Les Services internes sont des groupes d'activités et de ressources qui sont administrés pour appuyer les besoins des programmes et d'autres obligations ministérielles d'INFC. Les Services internes comprennent seulement les activités et les ressources qui s'appliquent à l'ensemble d'INFC, et non pas celles qui sont spécialement fournies pour un programme.

2. Méthodes et hypothèses importantes

L'état des résultats prospectif est établi en fonction des priorités du gouvernement et des plans ministériels qui sont décrits dans le Rapport sur les plans et les priorités.

Les renseignements présentés dans les résultats projetés de l'exercice 2015-2016 sont fondés sur les résultats réels en date du 30 novembre 2015 et sur les prévisions pour le reste de l'exercice. Des prévisions ont été faites pour les résultats prévus de l'exercice 2016-2017.

Les principales hypothèses qui sous-tendent les prévisions sont les suivantes :

Ces hypothèses sont adoptées en date du 25 janvier 2016.

3. Variation et évolution des prévisions financières

Même si tous les efforts ont été déployés pour prévoir les résultats définitifs pour le reste de l'exercice 2015-2016 et pour 2016-2017, les résultats réels des deux exercices risquent de varier par rapport aux prévisions financières présentées, et l'écart pourrait être important.

Lors de la préparation du présent état des résultats prospectif, INFC a établi des estimations et des hypothèses à l'égard d'événements futurs. Ces estimations et hypothèses pourraient différer des résultats financiers réels subséquents. Elles sont évaluées de façon continue et sont fondées sur l'expérience acquise et d'autres facteurs, notamment les prévisions relativement aux événements futurs qui sont considérées comme raisonnables compte tenu des circonstances.

Les facteurs qui pourraient donner lieu à des écarts importants entre l'état des résultats prospectif et l'état des résultats historique sont entre autres :

Une fois que le rapport sur les plans et les priorités sera présenté, INFC ne fera pas de mise à jour des prévisions, quelles que soient les modifications apportées aux ressources financières dans les budgets supplémentaires des dépenses. Les écarts seront expliqués dans le rapport ministériel sur le rendement.

4. Sommaire des principales conventions comptables

L'état des résultats prospectif a été préparé en conformité avec les conventions comptables du gouvernement entrées en vigueur pour l'exercice financier 2011-2012, lesquelles s'appuient sur les normes comptables canadiennes pour le secteur public. La présentation et les résultats qui découlent de l'utilisation des conventions comptables énoncées ne donnent lieu à aucune différence notable par rapport aux normes comptables canadiennes pour le secteur public.

Les principales conventions comptables sont les suivantes :

a) Charges

Les charges sont comptabilisées selon la méthode de comptabilité d'exercice. Les charges de fonctionnement d'INFC sont constatées lorsque les biens sont reçus ou que les services sont rendus, y compris les services fournis gratuitement pour les locaux, les cotisations de l'employeur aux régimes de soins de santé et de soins dentaires, les services juridiques et les indemnités d'accident du travail, qui sont comptabilisés à titre de charges de fonctionnement à leur coût estimatif. Les indemnités de vacances et de congés compensatoires ainsi que les indemnités de cessation d'emploi sont accumulées et comptabilisées au fur et à mesure que les employés en acquièrent le droit aux termes de leurs conditions d'emploi.

Les paiements de transfert sont comptabilisés à titre de charges lorsque le bénéficiaire a satisfait aux critères d'admissibilité ou qu'il a rempli les conditions de l'accord de transfert ou, dans le cas d'opérations qui ne font pas partie d'un programme existant, dès que le gouvernement annonce une décision d'effectuer un transfert ponctuel, dans la mesure où la loi habilitante ou l'autorisation de paiement est approuvée par le Parlement avant l'achèvement de l'état financier.

Les charges incluent aussi des provisions qui tiennent compte de changements dans la valeur d'actifs. Cela comprend des provisions pour créances douteuses, sur des comptes débiteurs, des provisions pour évaluation de prêts, de placements et d'avances ainsi que la désuétude des stocks ou les passifs, dont les passifs éventuels et les passifs environnementaux, dans la mesure où l'événement futur est susceptible de se produire et où une estimation raisonnable des répercussions peut être établie.

Les charges incluent également l'amortissement des immobilisations corporelles, qui sont capitalisées à leur coût d'acquisition. Les immobilisations corporelles sont amorties selon la méthode de l'amortissement linéaire sur la durée de vie utile estimative de l'actif.

b) Revenus

Les autres revenus sont comptabilisés dans l'exercice pendant lequel les opérations ou les événements qui ont généré les revenus surviennent.

Les revenus non disponibles pouvant maintenant être dépensés ne peuvent servir à acquitter les passifs du ministère. Bien que l'on s'attende à ce que l'administrateur général maintienne le contrôle comptable, il n'a pas l'autorité pour disposer des revenus non disponibles pouvant maintenant être dépensés. Par conséquent, les revenus non disponibles pouvant maintenant être dépensés sont considérés comme étant gagnés pour le compte du gouvernement du Canada et sont donc présentés en réduction du montant brut des revenus de l'entité.

5. Autorisations parlementaires

INFC est financé par le gouvernement du Canada au moyen d'autorisations parlementaires. La formule de comptabilisation des autorisations consenties au ministère ne correspond pas à celle des rapports financiers établis selon les principes comptables généralement reconnus, étant donné que les autorisations sont fondées, dans une large mesure, sur les besoins de trésorerie. Les postes comptabilisés dans l'état des résultats prospectif d'un exercice donné peuvent être financés au moyen d'autorisations parlementaires approuvés au cours d'un exercice précédent, de l'exercice en cours ou d'exercices futurs. Par conséquent, le coût de fonctionnement net du ministère pour l'exercice diffère suivant qu'il est calculé selon les principes du financement public ou selon la méthode de comptabilité d'exercice. Les différences sont rapprochées dans les tableaux suivants :

a) Rapprochement du coût de fonctionnement net et des autorisations demandées

(en milliers de dollars)

  Résultats projetés
de 2015-2016
Résultats prévus
de 2016-2017
Coût de fonctionnement net avant le financement et les transferts du gouvernement 3 390 192 $ 3 310 715 $
Rajustements pour les postes ayant une incidence sur le coût de fonctionnement net, mais aucune incidence sur les autorisations :    
Amortissement des immobilisations corporelles (2 055) (2 622)
Services fournis gratuitement par d'autres ministères gouvernementaux (5 490) (5 566)
Diminution/(Augmentation) des indemnités de vacances et de congés compensatoires (295) 0
Diminution/(Augmentation) des avantages sociaux futurs (168) (68)
Remboursement de dépenses des exercices antérieurs 683 683
Total des postes qui ont une incidence sur le coût de fonctionnement net, mais aucune incidence sur les autorisations (7 325) (7 573)
Rajustement pour les postes qui n'ont pas d'incidence sur le coût de fonctionnement net, mais qui ont une incidence sur les autorisations :    
Acquisition d'immobilisations corporelles 57 478 19 491
Transfert des paiements de transition pour la mise en œuvre des paiements de salaires en arrérages 8 0
Total des postes qui n'ont pas d'incidence sur le coût de fonctionnement net, mais qui ont une incidence sur les autorisations 57 486 19 491
Autorisations demandées 3 440 353 $ 3 322 633 $

b) Autorisations demandées

(en milliers de dollars)

  Résultats projetés
de 2015-2016
Résultats prévus
de 2016-2017
Autorisations demandées :    
Crédit 1 – Dépenses de fonctionnement 122 960 $ 110 041 $
Crédit 5 – Dépenses en capital 90 179 68 690
Crédit 10 – Contributions 1 569 895 1 612 886
Montants législatifs    
Régimes de prestations aux employés 5 750 5 875
Fonds de la taxe sur l'essence 1 973 269 2 071 933
Salaire du bureau du ministre et allocation de voiture 82 84
Moins :    
Autorisations disponibles pour emploi au cours des exercices ultérieurs    
Crédits périmées : Fonctionnement (63 490) 0
Crédits périmées : Capital (32 252) 0
Crédits périmées : Contributions (226 040) (546 876)
Autorisations demandées 3 440 353 $ 3 322 633 $
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